quinta-feira, 4 de dezembro de 2008

La Revolution Astronomique: Copernic, Kepler, Borelli.




Titre : La révolution astronomique - Copernic Kepler Borelli

Auteur : Alexandre Koyré

Edition : Hermann, Paris 1974

Collection : Histoire de la pensée (III)

Nombre de pages : 525 p.

Format : Broché, 14 x 21 x 3 cm



Livro em bom estado de conservação, brochura original, ilustrado, um clássico, há muito escassso, não perca.


Description :

Dans les trois études — Copernic, Kepler, Borelli — que j'ai réunies dans ce volume, je n'ai pas eu l'intention de retracer l'histoire de l'astronomie au seizième et au dix-septième siècle — de Copernic à Newton — mais uniquement celle de la « révolution astronomique », c'est-à-dire, l'histoire de l'évolution et de la transformation des concepts-clés à l'aide desquels l'astronomie essaye d'ordonner ou de « sauver » les phénomène — salvare phenomena — en substituant aux chaos des apparences sensibles une réalité intelligible qui la sous-tend et qui l'explique.

En effet, l'histoire de l'astronomie, en tant que telle, aurait dû englober celle de l'astronomie d'observation, ressuscitée en Occident par Regiomontanus et Bernhard Walter; consacrer une étude — ou deux — à la fondation, et à l'œuvre, des premiers observatoires — ceux du Landgraf Guillaume IV de Hessen-Cassel et, surtout, de Tycho Brahe ; décrire son bouleversement par l'invention de la lunette astronomique qui lui a ouvert l'accès à des choses qu'aucun œil humain n'avait jamais contemplées; analyser l'impact des grandes découvertes de Galilée et de ses émules... Or, chose curieuse, la révolution astronomique a été, non seulement quant à son origine — les données obser-vationnelles de Copernic sont à peu près celles de Ptolémée — mais aussi quant à son évolution, presque entièrement indépendante du développement de l'astronomie d'observation. Kepler, sans doute, nous dit que ce sont les huit minutes d'écart entre la théorie et les observations de Tycho Brahe qui sont à l'origine de son Astronomie Nouvelle... mais, en fait, cet écart n'a eu, pour lui, autant d'importance que parce qu'il cherchait à l'interpréter dans le cadre d'une astronomie, c'est-à-dire d'une physique céleste dont il avait conçu l'idée bien avant d'avoir eu accès aux observations de Brahe. Interprété dans le cadre d'une cinématique astrale — le cadre de Brahe — l'écart en question n'aurait eu aucune conséquence grave.

Table des matières :

Avant-propos

I. COPERNIC ET LE BOULEVERSEMENT COSMIQUE

Introduction

Chapitre I. Première Ébauche. Le Comrnentariolus

Chapitre II. J. G. Rheticus et la Narratio Prima

Chapitre III. Le De Revolutionibus. La préface d'Osiander et la lettre à Paul III

Chapitre IV. La Doctrine cosmique

Chapitre V. Le Problème physique. Conclusion

Appendice

Notes

II. KEPLER ET L'ASTRONOMIE NOUVELLE

Introduction

I. LES DÉBUTS: LE MYSTERIUM COSMOGRAPHICUM .

II. LA PHYSIQUE CÉLESTE OUL'ASTRONOMIA NOVA

Chapitre I. Kepler et Tycho Brahe

Chapitre II. Première attaque sur Mars

Chapitre III. Étude du mouvement de la Terre

Chapitre IV. A quo moventur planetae?

Chapitre V. La force motrice

Chapitre VI. Les moteurs propres

Chapitre VII. Du cercle à l'ovale

Chapitre VIII. De l'ovale à l'ellipse

Chapitre IX. L'astronomie elliptique

III. DE LA PHYSIQUE CÉLESTE A L'HARMONIE COSMIQUE

Chapitre I. L'Epitome

Chapitre II. L'harmonie du monde

Chapitre III. L'harmonie dans L'Epitome

Conclusion

Appendice I

Appendice II

Appendice III

Notes

III. BORELLI ET LA MÉCANIQUE CÉLESTE

Introduction

Chapitre I. Le problème des mouvements planétaires.

Chapitre II. Le tourbillon solaire

Chapitre III. La mécanique céleste. Conclusion

Notes

Index des noms cités

Auteur :

ALEXANDRE KOYRÉ (1892-1964)

Alexandre Koyré (Koyrakskij) est né le 29 août 1892 à Taganrog (Russie) sur les bords de la mer d’Azov. Son père, Vladimir, est un riche importateur de produits coloniaux qui avait investi dans les puits de pétrole de Bakou. Elève aux collèges de Tiflis puis de Rostov-sur-le-Don, puis à l’université d’Odessa, il aurait été proche des mouvements d’étudiants révolutionnaires (socialistes révolutionnaires) après la Révolution russe de 1905 et aurait été brièvement arrêté par la police du Tsar.

En 1908, il part étudier les mathématiques et la philosophie en Allemagne à l’université de Göttingen. Il suit alors les cours des professeurs Edmund Husserl, le maître de la phénoménologie, mais aussi Adolf Reinach et Max Scheler. Il se rend ensuite en France et s’inscrit (1912) à l’École pratique des hautes études (EPHE, Ve section, sciences religieuses) dont il est diplômé d’études supérieures de philosophie dès 1913. Étudiant à la Sorbonne, il a pour notamment pour professeurs Victor Delbos, André Lalande et Léon Brunschvicg, et débute une thèse sur saint Anselme sous la direction de François Picavet (1851-1921), directeur d’études à l’EPHE. Il fréquente également le Collège de France et rencontre Henri Bergson.

En 1914, il s’engage dans l’armée française – il servira un an au deuxième régiment étranger – et, à partir d’octobre 1915, combat dans l’armée russe comme officier jusqu’en 1918. Pour ces faits de guerre, il fut décoré de la Croix de guerre et de la Croix de saint Georges. Il aurait pris part à la révolution de février 1917 mais se serait opposé à celle d’octobre de la même année. Pendant la guerre civile, il continue de se battre sur le front sud occidental. En 1919 il rentre en France.

Pour son travail sur L’idée de Dieu et les preuves de son existence chez Descartes, il obtient le diplôme de l’EPHE en 1922 et se voit confier une charge de « conférences temporaires » en sciences religieuses dans cette école qu’il assurera sans interruption de 1923-1924 jusqu’à la fin 1931. Il soutient en 1923 sa thèse pour le doctorat ès lettres de l’université de Paris (Sorbonne) sur L’idée de Dieu dans la philosophie de saint Anselme. Il est par ailleurs chargé de cours à l’Institut d’études slaves de la Sorbonne entre 1922 et 1925. Il obtint cette année-là, après un premier échec en 1922, sa naturalisation française. En novembre-décembre 1928 puis en novembre-décembre 1929, Alexandre Koyré remplace Étienne Gilson, directeur d’études en histoire des doctrines et des dogmes à l’EPHE puis professeur au Collège de France avec la chaire d’histoire de la philosophie au Moyen Âge. Ce dernier influença fortement Alexandre Koyré et fut membre de son jury de soutenance de thèse pour le doctorat d’État dont le sujet est La philosopohie de Jacob Boehme. Étude sur les origines de la métaphysique allemande (1929).

Durant l’année universitaire 1930-1931 puis du 1er novembre au 31 décembre 1931, il enseigne à la faculté des lettres de Montpellier comme maître de conférences. Par un arrêté ministériel du 7 décembre 1931, Alexandre Koyré est nommé à compter du 1er janvier 1932 directeur d’études à l’EPHE (Ve section). Entre décembre 1933 et mars 1934, il enseigne au Caire à l’université, puis y retournera en 1936-1937 et 1937-1938. Il donne également des conférences dans les universités de Prague, Cologne (1924), Berlin (1931), Amsterdam, Groningue et Bruxelles (1935) devant le comité d’histoire des sciences de Belgique.

Au début des années 1930, Alexandre Koyré fréquente notamment Émile Meyerson (1859-1933) qui reste, comme il l’avoura plus tard, celui qui l’incita à se tourner vers l’histoire de la pensée scientifique. Au même moment, il rencontre Lucien Lévy-Bruhl, Hélène Metzger-Bruhl et Lucien Febvre. Il devient membre du comité de direction de l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences de la Sorbonne, fondé en 1932 par Abel Rey rue du Four et qui publie la revue Thalès entre 1933 et 1940, première revue française consacrée à l’histoire des sciences et des techniques. Il semble cependant que Koyré n’intervient pas devant cet Institut. Il ne publie pas non plus dans Thalès. En revanche, Alexandre Koyré fonde et dirige en 1932 avec H.-C. Puech et A. Spaïer la revue des Recherches philosophiques (Paris, Boivin, 6 vol., 1932-1937). Koyré est aussi co-éditeur de la Revue d’histoire et de philosophie religieuses publiée par la faculté de théologie protestante de l’université de Strasbourg. Hélène Metzger-Bruhl, qui est devenue son élève à l’EPHE et qui décédera à Auschwitz, l’introduit auprès du Centre international de synthèse lors de la semaine Science et loi de 1934. Alexandre Koyré devient dès janvier 1935 membre de la section d’histoire des sciences du Centre international de synthèse.

De février à juin 1940, il doit remplacer au Caire André Lalande rentré en France. Puis il rejoint Paris quelques jours seulement avant l’arrivée de l’armée allemande. Il part ensuite pour Montpellier, puis va à Clermont-Ferrand chez Jean Héring, un ami théologien protestant. Il passe sans doute également quelque temps à Toulouse. En octobre 1940, Alexandre et sa femme, Dora, parviennent à quitter le pays pour Beyrouth car il est officiellement chargé d’aller donner des cours à l’Institut français de cette ville. Après avoir difficilement obtenu un visa pour traverser la Palestine sous administration anglaise, ils se rendent au Caire. Là, contribuant à l’effort du comité national d’Égypte de la France libre, Alexandre reprend ses cours en janvier-juin 1941 comme visiting professor. Mais il souhaite faire plus et est envoyé (après la visite de de Gaulle au Caire en juillet 1941) aux États-Unis afin de faire connaître et soutenir la cause des Français rejetant le régime de Vichy et œuvrant pour la libération de la France. Parvenu à New York via le Pacifique, il enseigne à la New School for Social Research dont il est associate professor jusqu’en 1945. Il participe par ailleurs à la création de l’École libre des hautes études de New York dirigée par Henri Focillon et dont il est le secrétaire général de 1942 à 1944. Cette école, qui a été annoncée en novembre 1941 et dont les cours débutent en février 1942, s’organise autour de trois facultés et de cinq instituts et délivre des diplômes reconnus par le gouvernement provisoire de la République française. En septembre-octobre 1942, Alexandre Koyré, accompagné d’Henri Dupont, est à Londres afin de rendre compte à de Gaulle de l’activité de l’École qui rassemblait une bonne partie des universitaires français exilés et qui perdura jusqu’à l’année scolaire 1945-1946.

De retour à Paris en avril 1945, il retrouve son poste à l’EPHE et donne de nombreuses conférences (visiting lecture) notamment outre-Atlantique dans les universités de Columbia (octobre 1946) et de Chicago (octobre 1946, puis en tant que visiting professor pendant les automnes 1947 et 1948), de Yale (novembre 1950), de Pennsylvanie (1950), Johns Hopkins de Baltimore (deux mois en 1951-1952), de Madison dans le Wisconsin (1953). Il intervient également à partir de 1947 au Collège philosophique fondé par son ami Jean Wahl. En 1948, il participe à la XIVe semaine du Centre international de synthèse (Naissance de la terre et de la vie sur la terre) et, l’année suivante, à la XVe semaine (La synthèse, idée force dans l’évolution de la pensée). En 1951, candidat à une chaire au Collège de France, il n’est pas élu.

À partir de 1955, il est secrétaire de l’Académie internationale d’histoire des sciences, dont il était membre depuis 1950, et également secrétaire général de l’Institut international de philosophie. En octobre-décembre 1955, il est invité à l’Institute for Advanced Study de Princeton dirigé par Robert Oppenheimer. Dès 1956, il est nommé membre de cet Institut. Durant les six années suivantes, il partage son temps entre Princeton où il mène ses recherches et la Sorbonne où il enseigne à la Ve section de l’EPHE mais aussi à la VIe section (Sciences économiques et sociales, instaurée en novembre 1947) au sein de laquelle une direction d’études sur l’histoire de la pensée scientifique avait été spécialement créée pour lui en 1954. Lorsqu’en 1958 est inauguré le Centre de recherches d’histoire des sciences et des techniques, fruit d’une collaboration entre l’EPHE et le Centre international de synthèse, Alexandre Koyré en devient naturellement le directeur. Après son décès, ce centre portera son nom (décembre 1966).

En 1958-1959 et en 1959-1960, il est dispensé de cours. Alexandre Koyré est alors, notamment, détaché au CNRS en qualité de directeur de recherches avec pour mission de favoriser le recrutement des chercheurs. Pour des raisons de santé, il ne peut voyager à Princeton en 1961-1962 et 1962-1963 comme il le prévoyait. En 1963, il devient le président du Groupe français d’historiens des sciences à la suite de Gaston Bachelard. Il décède à Paris le 28 avril 1964 et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.

Alexandre Koyré fut également membre de l’American Academy of Arts and Sciences, de l’American Political Science Association, de l’American Philosophical Association, de l’American History Science Society, de la commission de philosophie au CNRS, de la Société philosophique de France et du Comité belge d’histoire des sciences. Il reçut trois prix de l’Académie des sciences morales et politiques : en 1925 le prix Le Dissez de Penanrun, et en 1926 et 1929 le prix Gegner. Lauréat du prix Binoux d’histoire et de philosophie des sciences de l’Académie des sciences en 1951, il obtint en outre la médaille Sarton de l’History of Science Society, distinction annuelle qui lui fut remise par Henri Guerlac début septembre 1959 lors du IXe congrès international d’histoire des sciences en Espagne, ainsi que la médaille d’argent du CNRS'en 1964.

Depuis 1968, l'Académie internationale d'histoire des sciences décerne tous les deux ans la médaille Koyré récompensant une oeuvre, individuelle ou collective, ayant marqué l'évolution de la discipline. Ont notamment été lauréats de cette médaille : Ludovico Geymonat, Marshall Clagett, Roshdi Rashed, Adolf Youschkevitch, Bodgan Suchodolski, Charles Gillipsie, Guy Beaujouan (en 2005).

Après s’être intéressé dans les années 1920 aux mouvements mystiques français, allemands et tchèques, et à la philosophie post-kantienne, Alexandre Koyré aborda dans les années 1930, en parallèle de ces recherches en histoire de la pensée religieuse et philosophique qu’il n’a jamais abandonnées, le vaste champ de l’histoire de la pensée scientifique et de la philosophie des sciences dans l’Europe occidentale du Moyen Âge au XVIIIe siècle. Maîtrisant le russe, l’anglais, l’allemand, le français, le latin et le grec, il étudia la genèse des plus grandes découvertes scientifiques modernes notamment celles de Galilée, Newton, Copernic, Kepler, Borelli et Descartes.




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